Actualites Toutes les Actualités de l'OVLGCL’école publique, l’école de la République9 mars 2023En partenariat avec les Familles Laïques du Pays des Achards, l’Observatoire Vendéen de la Laïcité Georges Clémenceau vous propose une conférence gratuite sur le thème «L’école publique, l’école de la République» à l’Espace culturel George Sand des Achards, le 12 avril 2023 à 20 h, avec Benoit Falaize. Agrégé et docteur en histoire, enseignant à l’institut d’éducation de l’ESPE de Versailles, au sein de l’université de Cergy-Pontoise, spécialiste des questions d’éducation civique et de citoyenneté, de l’enseignement de l’histoire, chercheur, Benoit Falaize a été nommé inspecteur général par le conseil des ministres du 30 mars 2017. Il parlera de l’école publique et échangera avec les participants. Inscrivez-vous en nombre en cliquant ici. [...] Lire la suite…Newsletter 153 mars 2023Uniformes à l’école, une fausse bonne idée ? Newsletter de la Vigie de la Laïcité n°15 Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s abonné·e·s à notre newsletter,À la suite de la constatation d’une relative augmentation des tenues à « caractère religieux » dans les écoles de la République à la rentrée scolaire 2022, la machine médiatique s’est à nouveau emballée… Pour remédier à ces « atteintes à la laïcité » persistantes, la non moins rituelle proposition d’une introduction du port de l’uniforme à l’école a ressurgi. Celle-ci s’est concrétisée par une proposition de loi déposée par un député du Rassemblement national au début de l’année 2023.La Vigie de la Laïcité vous propose d’approfondir la question de l’uniforme scolaire en en traitant ses différents enjeux : Claire de Galembert explique combien cette question, sans jamais encore aboutir, s’inscrit durablement dans l’agenda politique français ; Philippe Portier revient avec précision sur les atermoiements du débat parlementaire tel qu’emmené par le Rassemblement national ; Charles Mercier montre que l’uniforme scolaire, dans d’autres pays, n’a pas forcément pour fonction de neutraliser les signes religieux arborés par les élèves ; enfin Dounia Bouzar s’interroge sur l’opportunité qu’il y a à remplacer les habits « à référence musulmane » arborés par certains jeunes par des uniformes « républicains », tout aussi négateurs de l’identité individuelle les uns que les autres… À DÉCOUVRIR L’uniforme scolaire : un avatar de plus de la nouvelle laïcité ? L’affaire du voile de Creil a mené à la loi du 15 mars 2004 qui a profondément changé l’économie de la laïcité en France. La présence de qamis et abayas dans les écoles conduira-t-elle à faire un pas de plus et à rendre l’uniforme obligatoire à l’école ? Le récent tour de piste qu’a fait le sujet, à l’initiative du Rassemblement National à l’Assemblée nationale montre qu’à ce jour une majorité s’y oppose ; la question ne s’en est pas moins, durablement inscrite à l’agenda politique.Lire la suite À DÉCOUVRIR L’uniforme à l’école. Le débat parlementaire sur la proposition de loi du Rassemblement national (septembre 2022-janvier 2023) Jusqu’au début des années 2000, le Front national se défie du régime de laïcité : ses cadres, issus souvent du traditionalisme catholique, saisissent la loi de 1905, qui en constitue la clé de voûte, comme un produit de la philosophie des Lumières avec lequel il ne saurait être question de se réconcilier. Le programme du Front national de 2001, Pour un avenir français, qui constitue la matrice de la plateforme présidentielle de Jean-Marie Le Pen en 2002, en porte témoignage : il se propose, sans d’ailleurs en dire beaucoup plus, de reconstruire le dispositif de régulation de la religion en affirmant la primauté des « traditions chrétiennes ». C’est après le vote de la loi portant interdiction du port des signes religieux à l’école publique en 2004 que le mot laïcité s’installe dans le lexique de la « droite nationale ».Lire la suite À DÉCOUVRIR Vu de l’étranger : uniforme et neutralité religieuse des élèves vont-ils de pair ? La proposition de loi présentée en janvier 2023 par des députés RN afin de rendre obligatoire dans les écoles et les collèges publics « le port d’une tenue uniforme aux couleurs de l’établissement scolaire » est ordonnée à un but de neutralisation des « distinctions sociales ou culturelles à caractère vestimentaire ». L’exposé de motifs précise que la loi ambitionne de remédier non seulement aux « jalousies et rivalités » suscitées par les « différences de niveau de fortune » des parents, capables d’acheter ou non des vêtements de marque, mais qu’elle cherche également à résoudre « les tentatives répétées d’imposer dans les établissements publics des tenues à caractère religieux ou ethnique » . Au regard de ce qui se passe à l’étranger, et notamment dans le monde anglo-saxon, uniforme et neutralisation des signes religieux ne vont pourtant pas forcément de pair.Lire la suite À DÉCOUVRIR L’uniforme républicain versus l’uniforme salafiste ? On nous présente l’uniforme scolaire comme « la solution » pour combattre la tendance de jeunes filles de plus en plus nombreuses à investir des habits de référence musulmane couvrant l’entièreté des corps : jilbab ou abaya. Cet uniforme républicain gommerait les différences des élèves pour les unir. Mais est-ce la bonne stratégie éducative d’uniformiser « républicainement » les corps des élèves dans le contexte sociétal actuel, quand justement les discours musulmans qui prônent le jilbab ou l’abaya attirent les jeunes parce qu’en interdisant toute altérité et pluralisme, ils les plongent dans une vision du monde dichotomique, avec le bien d’un côté et le mal de l’autre, qui les rassure psychiquement ?Lire la suite [...] Lire la suite…Les affiches du conseil départemental de Vendée3 mars 2023L’article du journal Ouest-France du 23 décembre 2022, relatif aux affiches du conseil départemental de la Vendée, avait retenu toute notre attention. Face aux différentes interprétations, l’Observatoire a fait une analyse juridique objective sur ces évènements se multipliant dans l’espace public. Nous y revenons avec la mise en ligne d’une pétition que nous invitons largement à signer et à faire signer. Un grand nombre de signatures vendéennes est la condition pour nous opposer à de telles pratiques dans l’avenir. [...] Lire la suite…Lettre aux adhérents n°1 de l’OVLGC9 février 2023Voici notre 1ère lettre aux adhérents: [...] Lire la suite…Soutenez les parents de la Rabatelière22 janvier 2023Lors de la réunion du collectif d’associations qui travaillait sur la coordination des actions prévues dans le cadre de la semaine de la laïcité de décembre 2022, les participants avaient décidé de lancer un appel que vous trouverez ci-après: « VENDÉE-LIBERTÉ-LAÏCITÉ » Depuis de nombreuses années des familles souhaitent pouvoir inscrire leurs enfants à l’école publique de La Rabatelière. Ces familles se heurtent, vous le savez, à un refus des autorités (municipalité, DASEN) d’ouvrir une école de la République dans la commune. Tous les prétextes sont avancés pour justifier ce refus (coût trop élevé, pas assez d’enfants, et puis il existe une école privée catholique) qu’allez-vous exiger de plus !!! Les familles qui veulent tout simplement inscrire leurs enfants à l’école publique doivent le faire dans d’autres communes !!! un circuit de transport scolaire a été mis en place !!! circuit qui allonge la journée des enfants dans son organisation actuelle et qui ne saurait qu’être un pis-aller !!! bien sûr les revendications des parents pour une amélioration du circuit ne sont pas entendues. RIEN NE DÉCOURAGE CES PARENTS Qui continuent d’exiger une scolarité de proximité pour les enfants. Parents qui demandent que leurs enfants construisent leur citoyenneté avec les enfants de leur commune. Cette situation bafoue les lois de la République et les droits des enfants Aujourd’hui ils ont besoin de notre aide ! De l’aide de toutes les organisations qui s’engagent pour que vive l’Ecole Publique. Les parents de La Rabatelière ne peuvent se battre et gagner seuls. Plusieurs réunions se sont tenues sur place et ont abouti à une action spectaculaire qui s’est déroulée tout au long de la semaine du 6 au 10 février avec en point d’orgue une conférence de presse le 9 février dernier. En soutien à cette démarche, l’Observatoire vous incite à signer nombreux la pétition mise en ligne par les parents d’élèves. Cette situation n’est pas, hélas, unique en Vendée, notre démarche collective ne peut l’ignorer !!! il y a urgence !!! Notre abandon ici ouvrirait la porte à d’autres tentations et tentatives d’élimination du service public sur le territoire. Comptant sur votre présence et votre engagement, la Laïcité, c’est tous les jours qu’il faut la défendre et la promouvoir ! En Vendée, nous avons la liberté grâce à la laïcité ! [...] Lire la suite…Newsletter 1411 janvier 2023Laïcité, valeurs républicaines : un an après la loi « séparatisme », quel bilan pour les libertés associatives ? Newsletter de la Vigie de la Laïcité n°14 Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s abonné·e·s à notre newsletter,La Vigie de la Laïcité vous présente tous ses vœux pour une nouvelle année 2023 engagée, critique et constructive.Organisme indépendant de veille sur la question de la laïcité fondé en 2021, la Vigie de la Laïcité est heureuse de vous restituer aujourd’hui les propos tenus par nos invités lors de la grande journée d’échanges et de débats sur le devenir des libertés associatives qui nous a réunis le 26 novembre dernier à la Mairie du XXe arrondissement de Paris. L’année nouvelle est aussi l’occasion de renouveler votre adhésion à notre association, qui ne reçoit pour le moment aucune subvention. Si vous pensez comme nous que notre mission de veille et d’information sur la laïcité est nécessaire, merci de procéder à votre réadhésion en vous rendant sur notre site, à l’onglet « nous soutenir ». Bien fraternellement à vous toutes et tous, La Vigie de la Laïcité À DÉCOUVRIR Laïcité, valeurs républicaines : un an après la loi séparatismes, quel bilan pour les libertés associatives ? Nous avons souhaité, à la Vigie de la Laïcité, poursuivre le travail de vigilance et de suivi de la mise en œuvre de la loi du 24 août 2021 confortant les principes de la République, et notamment ses dispositions relatives aux libertés associatives. Nous nous sommes intéressé.es à elles depuis l’origine, eu égard notamment aux restrictions qu’elles impriment à la liberté des cultes, désormais bien plus largement soumise au contrôle administratif que par le passé. Lire la suite À DÉCOUVRIR Le contrat d’engagement républicain et les obstacles mis au bon fonctionnement des associations cultuelles : le plaidoyer du protestantisme français François Clavairoly, ancien président de la Fédération protestante de France revient sur son action de plaidoyer contre le contrat d’engagement républicain prévu par la loi confortant les principes de la République du 24 août 2021. A l’aide d’exemples concrets il montre combien cette loi, à travers les entraves qu’elle pose au bon exercice du culte, s’est finalement trompée de cible. Il plaide pour un retour à l’esprit libéral et équilibré de la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905 basé sur la confiance. Lire la suite À DÉCOUVRIR L’exemple des obstacles administratifs opposés récemment par la préfecture aux manifestations organisées par l’association écologiste Alternatiba-Poitiers et subventionnées par les communes Alternatiba fait partie du mouvement climat. C’est une composante née en 2013 au Pays basque, soit deux ans avant la COP 21 de Paris. Sa forme première est la co-construction de villages des alternatives, dans les villes ou villages. Alternatiba-Poitiers a organisé en 2017 un premier village, et la seconde les 17 et 18 septembre 2022 après deux reports liés aux conditions sanitaires imposées par le COVID. Cette dernière manifestation a subi une intervention de la Préfecture pour faire pression sur les communes qui l’avaient subventionnées sous prétexte que les attendus ne répondaient pas aux exigences du contrat d’engagement républicain. Un déféré a ainsi été déposé auprès du tribunal administratif. Le procès est en cours… Lire la suite À DÉCOUVRIR Critiques et bilan de la loi confortant le respect des principes de la République, dite « loi séparatisme » et son contrat d’engagement républicain Benjamin Sourice, de l’association Vox Public, alerte sur les menaces envers la liberté associative et en particulier les associations loi 1901 qu’il voit à l’œuvre dans l’obligation de souscrire un contrat d’engagement républicain tel que prévu par la loi confortant les principes de la République du 24 aout 2021. A travers quelques exemples concrets, il dénonce les obstacles administratifs mis à l’exercice des associations lanceuses d’alertes et propose l’appui de Vox public à celles qui rencontrent de plus en plus de difficulté à exercer leurs missions. Lire la suite [...] Lire la suite…Le contrat d’engagement républicain: nos craintes se confirment30 décembre 2022A ce sujet, vous trouverez ci-dessous l’intervention de Benjamin Sourice, de l’association Vox Public, lors de l’AG de la Vigie du 26 novembre 2022, ainsi que la récente analyse de la Ligue de l’enseignement. Il est urgent de reconstruire un réel Pacte de confiance entre les acteurs publics et le monde associatif, comme le propose la secrétaire d’Etat à la vie associative, mais en réinvestissant pleinement la logique de la Charte des engagements réciproques entre l’Etat, le Mouvement Associatif et les collectivités territoriales, signée en 2014. [...] Lire la suite…L’hommage à Samuel Paty du 9 décembre 202228 décembre 2022Le vendredi 9 décembre, date anniversaire de la loi de 1905, l’Observatoire Vendéen de la Laïcité Georges Clemenceau était présent à 17 h devant la préfecture pour rendre hommage à Samuel Paty, cet enseignant assassiné le 16 octobre 2020… Vous trouverez ici les 2 interventions faites à cette occasion, ainsi que les articles de Ouest-France. Il est envisagé de réunir les personnes intéressées par la naissance de ce collectif qui pourrait se constituer en association “les amis de Samuel Paty” début 2023. [...] Lire la suite…Grave écart de conduite à Boufféré14 décembre 2022” L’Observatoire Vendéen de la Laïcité Georges Clemenceau apprend avec stupéfaction la caricature projetée lors du conseil municipal délégué de Boufféré, en présence du conseil municipal des jeunes. L’humour d’une élue de la République, même décalé, ne peut s’apparenter à la stigmatisation évidente d’une partie de la population vendéenne. Artisan infatigable de l’éducation, l’OVLGC condamne avec fermeté le geste inconsidéré de la conseillère concernée, chargée de surcroît des enfants, et rappelle l’ardente nécessité de la formation des élus à la laïcité qu’il ne cesse de promouvoir. “ Le Président Gilles Bourmaud Outre ce communiqué de presse, l’OVLGC a demandé au Préfet de la Vendée, saisi par l’opposition municipale, les suites qu’il comptait donner à cette affaire. [...] Lire la suite…Le rapport public 2018/2021 de l’OVLGC14 décembre 2022Il a été remis au Préfet de la Vendée le 9 décembre 2022, jour anniversaire de la loi de 1905. Puis il a été adressé à tous les interlocuteurs publics et les partenaires laïques. [...] Lire la suite…Pour une laïcité de liberté et d’émancipation9 décembre 2022 Communiqué du 8 décembre 2022 La LDH (Ligue des droits de l’Homme), la Fédération nationale de la Libre pensée, la Vigie de la Laïcité, Solidarité laïque et l’Union rationaliste n’ont cessé de rappeler leur attachement à la loi du 9 décembre 1905, loi de liberté et d’émancipation. Leur opposition à toute modification substantielle remettant en cause l’esprit de ce texte fondateur de l’identité républicaine s’inscrit dans une perspective plus large de défense de toutes les libertés publiques. Or, force est de constater que, sous la pression d’une lecture idéologique imposée par une partie de la classe politique et par certains chroniqueurs ou polémistes, relayée par des médias à la ligne éditoriale douteuse, se confirme une dérive sécuritaire, parfois même teintée de xénophobie, qui n’a rien à voir avec la laïcité telle que reprise par notre Constitution en 1958. Pour certains, la laïcité doit se muer en marqueur identitaire au travers d’un élargissement de la neutralité de l’administration publique à, potentiellement, l’ensemble du champ social. Ainsi la loi du 24 août 2021 « confortant le respect des principes de la République », dite « loi séparatisme », vient encore renforcer les contraintes, imposées au nom d’un ordre public, à l’exercice des libertés fondamentales réduites à de simples proclamations. Elle ne modifie pas moins de 17 codes et un certain nombre de lois essentielles. Nombre de libertés publiques s’en trouve affectées : liberté de conscience et de culte, liberté d’expression, liberté d’association, droit à l’instruction, libre administration des collectivités territoriales. Le déféré « laïcité » qui vient, ironiquement, prendre place à côté du référé « liberté » accroît la capacité offerte aux préfets de contrôler les actes et décisions des collectivités territoriales ; le « contrat » d’engagement républicain (CER), que toute association qui sollicite une subvention publique doit signer, vient contredire le caractère libéral de la loi de 1901 ; les nouveaux contrôles pesant sur les associations cultuelles tendent vers un régime d’autorisation préalable contre-productif et attentatoire au principe de séparation. La LDH (Ligue des droits de l’Homme), la Fédération nationale de la Libre pensée, la Vigie de la Laïcité, Solidarité laïque et l’Union rationaliste s’inquiètent sur le devenir d’une laïcité devenue aux yeux des pouvoirs publics un instrument de contrainte et de conformation. Plus que jamais, elles dénoncent les dévoiements et dérives qu’elles constatent dans le débat public et affirment leur volonté de défendre la pleine laïcité, principe non partisan de liberté et de paix civile. La Vigie de la Laïcité, la Ligue des droits de l’Homme, la Fédération nationale de la Libre pensée, Soliradité Laïque et l’Union rationaliste [...] Lire la suite…L’assemblée générale de la Vigie de la laïcité5 décembre 2022Elle a eu lieu à Paris , à la mairie du XXème, le 26 novembre 2022. Après l’assemblée générale, des militants associatifs et des responsables de culte ont partagé leur expérience face aux nouvelles dispositions administratives de la loi confortant les principes de la République, dite loi séparatisme, du 24 août 2021. Dans un deuxième temps, les responsables des antennes locales de la Vigie de la Laïcité ont témoigné de leurs actions en matière d’expertise, de vigilance et d’action au quotidien. Un pot convivial a permis enfin d’échanger directement avec les membres de la Vigie de la Laïcité. Vous trouverez ci-dessous l’intervention du président de l’OVLGC, ainsi que les autres documents afférents à la journée, au fur et à mesure qu’ils nous parviendront. [...] Lire la suite…Les aumôneries dans les établissements publics d’enseignement1 novembre 2022Alerté sur la création récente d’une aumônerie catholique au collège public d’Aizenay, l’Observatoire Vendéen de la Laïcité Georges Clemenceau a produit la note suivante sur laquelle vous pouvez cliquer. Vous trouverez aussi une analyse de Benjamin Farhat, sociologue, et un développement de Bastyon de Résistance, certes virulent, mais qui éclaire bien la spécificité vendéenne. L’opacité des statistiques en la matière et la difficile justification des aumôneries dans les établissements sans internat nous conduisent à approfondir juridiquement cette question sur laquelle nous reviendrons. [...] Lire la suite…Et toujours la statue de Saint Michel!31 octobre 2022Dans cette affaire, l’OVLGC n’a pas volontairement ajouté au tintamarre ambiant mais a dénoncé plusieurs fois l’activisme du maire des Sables d’Olonne et empêché la glorification d’une illégalité par des militaires parachutistes. Guy Batiot, élu écologiste de La Roche sur Yon, s’est prononcé sur cette question et a bénéficié d’un article de Ouest-France le 29 octobre 2022. Vous trouverez ci-dessous les deux textes. Il est clair que l’Observatoire, confiant dans les suites judiciaires, partage largement les propos de l’élu local. Derrière la statue ! La Laïcité Saisie par la municipalité des Sables-d’Olonne, la cour d’appel de Nantes a confirmé en septembre que, conformément à la loi, la statue de Saint Michel devra être retirée du parvis de l’église du même nom. Depuis les réactions se succèdent. Un an après de l’assassinat de Samuel Paty, que devient notre vivre-ensemble proclamé ? Fou qui veut vivre dans un monde sans l’Autre ! L’ennemi est l’égoïsme, non la différence. Ensemble à l’école, dans l’espace public, au travail, avec « l’étranger » … : sans discrimination, faisons vivre la laïcité, cette idée centenaire, si moderne et si nécessaire aujourd’hui. La laïcité n’est pas une opinion, mais le droit reconnu et protégé d’en avoir une. C’est, entre autres, la possibilité de croire ou de ne pas croire. La loi de 1905, séparant les Eglises et l’Etat, datant du début du XXe siècle, est un élément législatif majeur, elle fonda la laïcité devenue un de nos principes constitutionnels. Cette loi, libérale pour les croyants car garantissant leurs pratiques et leur foi, posait aussi des limites claires à la présence du religieux dans le domaine public, la vie sociale et politique. Elle posait la souveraineté de l’état à travers la Justice en donnant les moyens de son respect. Elle fut l’objet d’âpres négociations et sa mise en œuvre compliquée. Mais elle s’imposa et constitue depuis un socle républicain de référence pour tout défenseur de la République. En cela, tout citoyen-ne, toute association peut demander à la justice que la loi soit appliquée, ou même simplement de vérifier qu’elle l’est. Pour ce qui concerne cette statue des Sables d’Olonne, la réponse du tribunal est claire. Et donc la loi doit être appliquée ! Au-delà de cette situation, ne nous y trompons pas : il s’agit de la remise en cause d’une loi d’équilibre, républicaine car nous protégeant toutes et tous. Croyant-e-s ou non. Il n’est pas anodin de rejeter cette décision de justice. Les politiques et élus seraient bien avisés d’en mesurer les conséquences, avant de s’y opposer en appelant au « respect des valeurs » (lesquelles d’ailleurs ?) Par contre, les responsables politiques devraient sans cesse rappeler que la loi de 1905 impose le respect des lois de la République. Batiot Guy Elu Ecologiste Ville et agglomération de la Roche sur Yon. [...] Lire la suite…“Femme, vie, liberté”, communiqué de la Vigie de la Laïcité7 octobre 2022« Femme, vie, liberté » Communiqué du 5 octobre 2022 Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s abonné·e·s à notre newsletter, En ce cinquième anniversaire du mouvement #MeeToo, alors que les femmes afghanes voient leur liberté d’aller et de venir drastiquement restreinte depuis plus d’un an sous le régime des Talibans, alors que l’on peut mourir actuellement en Iran parce qu’on est femme et que l’on ne porte pas son voile correctement, la Vigie de la Laïcité rappelle combien le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes et pour la liberté de se vêtir et d’exprimer ses convictions dans l’espace public doit être soutenu partout dans le monde. La laïcité associe solidement la défense de la liberté de conscience de chacune et chacun, pris individuellement, et le droit garanti à toutes et à tous de manifester ses choix personnels ou collectifs. Toutes les femmes, tant en Iran qu’en Afghanistan ou ailleurs, doivent être libres de s’habiller comme elles l’entendent, et notamment de ne pas porter ou de porter un signe religieux, tel que le voile. Car ce que défendent avec un courage hors du commun, les femmes d’Iran, comme d’Afghanistan, soutenues par leurs frères, fils, pères et conjoints, c’est bien leur liberté individuelle. Mais c’est aussi la liberté de tou.tes les Iranien.nes et de tous les Afghan.nes, du peuple tout entier, face à la persécution de la police du vêtement et de la pensée. A chacune et à chacun, là où nous sommes, d’être, avec toutes nos convictions, les porte-parole inlassables de l’inaliénable dignité et liberté de toutes les femmes et de tous les hommes, magnifiquement garanties par le principe de laïcité découlant directement de la philosophie des droits humains universellement proclamés. Ainsi, toutes et tous, faisons écho au slogan surgi de la rue iranienne : « Femme, vie, liberté » ! La Vigie de la Laïcité [...] Lire la suite…Newsletter 136 octobre 2022La loi « séparatisme », quels enjeux, et quels dangers en matière de libertés individuelle et associative ? Newsletter de la Vigie de la Laïcité n°13 Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s abonné·e·s à notre newsletter,C’est avec grand plaisir que nous reprenons en cette rentrée scolaire notre veille autour de la laïcité et que nous en partageons les analyses que nous en tirons.Nous avons ainsi choisi cette fois-ci de vous présenter 4 points de vue sur les effets, en matière de restriction des libertés individuelles et associatives, de l’application de la loi « confortant les principes de la République » et ce, un an après sa promulgation, le 24 août 2021. Vous verrez qu’ils sont finalement assez convergents dans leurs conclusions, même si les angles choisis par leur-e-s auteur-e-s diffèrent quelque peu. Nous sommes aussi très heureux de vous annoncer la tenue du prochain événement de la Vigie de la Laïcité. Celui-ci se tiendra le samedi 26 novembre 2022 après-midi à la Mairie du XXe arrondissement de Paris. Cette journée exceptionnelle réunira la plupart des membres fondateurs de la Vigie de la Laïcité ainsi que des personnalités invitées. Nous y réfléchirons au devenir de la laïcité dans notre pays, à la lumière des inflexions récentes qui l’ont affectée. Une large place sera réservée au débat entre les intervenants et le public dans un souci de partage et d’intelligence démocratique. Ces échanges seront suivis par l’AGO de l’association des Amis de la Vigie de la Laïcité à laquelle tous ses membres à jour de leur cotisation pourront s’exprimer et voter. Vous pouvez adhérer en cliquant sur le lien en fin de mail. Pour ceux qui ont adhéré en 2021, merci de bien vouloir penser à renouveler votre adhésion pour 2022. Notre association ne recevant aucune subvention, ce qui est le gage de sa totale indépendance, nos actions ne peuvent se dérouler qu’avec votre soutien actif, pour lequel nous vous sommes infiniment reconnaissants… À DÉCOUVRIR L’État dicte sa loi aux collectivités et aux associations Un an après sa promulgation, la loi confortant le respect des principes de la République, dite loi « séparatisme », inquiète toujours autant au sein de la sphère locale et associative. L’occasion d’en tirer un premier bilan. Le politiste et membre de la Vigie de la Laïcité Philippe Portier nous donne son analyse dans une interview à la Gazette des communes.Lire la suite À DÉCOUVRIR Le contrat d’engagement républicain : Une atteinte à des libertés publiques fondamentales Parmi les dispositions de la loi du 24 août 2021 destinées à conforter le respect des principes de la République, l’une des plus discutées résulte de l’article 12 de la loi qui insère un article 10-1 dans la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations et instaure l’obligation de respecter les obligations résultant de la souscription d’un « contrat d’engagement républicain ». L’avocat spécialiste des libertés publiques Jean-Michel Ducomte nous alerte sur les possibles dérives de son application.Lire la suite À DÉCOUVRIR La loi du 24 août 2021 ne respecte pas les principes de la République, multiplie les contraintes et accroît l’insécurité juridique La loi dite « confortant les principes de la République », appelée initialement « contre les séparatismes », bouscule les équilibres trouvés en 1905-1909 et porte atteinte aux principes de liberté et d’égalité entre les associations. Le pasteur Jean-Daniel Roque de la Fédération protestante de France, nous alerte sur les dérives possibles en matière de restriction des libertés de l’application de la loi sur les « séparatismes ».Lire la suite À DÉCOUVRIR Lutte contre les séparatismes et liberté d’association La loi « confortant les principes de la République », dite « loi séparatisme », a été promulguée il y a un an, le 24 août 2021. C’est l’une des plus importantes du précédent quinquennat. Serait-elle un des instruments d’une « guerre culturelle » à la française ? Elle risque en particulier de porter préjudice à la liberté d’association, composante fondamentale de la vie sociale, qui risque d’être fragilisée. Retrouvez l’analyse juridique de la professeure de droit public et membre de la Vigie de la Laïcité, Stéphanie Hennette-Vauchez.Lire la suite POUR ALLER PLUS LOIN Revue Droit et Religions Pour approfondir encore, nous vous recommandons la lecture du numéro spécial de la Revue Droit et Religions, consacré à la loi confortant le respect des principes de la Républiques. Le volume est téléchargeable gratuitement sur OpenEdition en cliquant sur le lien ci-dessous.Télécharger le numéro spécial Retrouvez toutes nos ressources sur notre nouveau site web Visiter le site [...] Lire la suite…Newsletter 126 octobre 2022De quoi le burkini est-il le nom ? Newsletter de la Vigie de la Laïcité n°12 Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s abonné·e·s à notre newsletter,La question du port du burkini revient régulièrement dans le débat public.Durant l’été 2016, à la suite à l’adoption par certaines communes d’arrêtés anti-burkini sur les plages, le Conseil d’État a jugé que ces arrêtés portaient « une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ». Cette instance a aussi souligné avec insistance qu’une restriction de l’accès aux plages ne pouvait être justifiée qu’en cas de « risques avérés » pour l’ordre public. La question a récemment rebondi avec la délibération adoptée le 16 mai dernier par le conseil municipal de la Ville de Grenoble invalidée par la décision du tribunal administratif de Grenoble le 25 mai suivant. En attendant l’avis que le Conseil d’État doit donner le 14 juin prochain suite au recours déposé par la Mairie de Grenoble, et pour clarifier les enjeux de ce nouveau débat, la Vigie de la laïcité a préparé un dossier à plusieurs voix mobilisant nos différentes compétences. À RELIRE Définition et retour sur les idées fausses en matière de port du burkini sur les plages et dans les piscines publiques, par Nicolas Cadène Le burkini est un maillot de bain couvrant le tronc ainsi qu’une grande partie des membres (généralement les bras jusqu’aux poignets et les jambes jusqu’aux chevilles) et de la tête (les cheveux et la nuque, mais pas le visage). Il a été commercialisé à destination de certaines femmes musulmanes. Qu’en est-il de son interdiction par la loi ?Lire la suite MIEUX COMPRENDRE La décision du Tribunal administratif de Grenoble du 25 mai 2022, par Stéphanie Hennette Vauchez L’ordonnance rendue le 25 mai 2022 est venue démentir l’avis de nombreux juristes qui tablaient sur l’annulation du recours formé par le préfet (encouragé par le ministre de l’Intérieur) contre le règlement grenoblois du 16 mai précédent. Il faut dire qu’il s’agit de la première utilisation du nouveau déféré créé par la loi du 24 août 2021 confortant les principes de la République…Lire la suite RÉFLÉCHIR Pourquoi le burkini est-il un objet social non identifié ? Sens et contresens du débat en cours, par Haouès Séniguer et Agnès De Féo La nouvelle polémique est symptomatique à la fois du contexte général d’extrême droitisation de la vie politique et des débats publics et de l’obsession de la visibilité de tout ce qui se rapporte, de près ou de loin, à l’islam. Nous avons donc entrepris depuis 2019 d’enquêter sur la question.Lire la suite QUELLE PÉDAGOGIE PEUT ÊTRE MISE EN ŒUVRE ? Un extrait de recherche-action menée en 2011 pour Grenoble Alpes Métropole par Dounia Bouzar A partir de situations concrètes, ce document partage des éléments de débat et des « bonnes pratiques » issues des professionnels de terrain. Ces derniers ont réfléchi aux étapes pédagogiques à mettre en place pour conduire des jeunes (et des moins jeunes) qui ont grandi dans des familles issues de culture de type clanique (milieu rural ou issu de l’immigration), au sein desquelles l’éducation reste encore très différenciée pour les garçons et pour les filles…Lire la suite À LIRE EN VERSION LONGUE La position de la Vigie de la laïcité, par Valentine Zuber (parue dans L’Humanité du 30 mai 2022) Face à l’énième débat politico-médiatique mettant en cause ce vêtement qu’est le burkini, la Vigie de la laïcité s’est interrogée sur la manière dont il fallait – ou non – intervenir dans le débat. Fidèle à sa mission d’expertise et d’éclairage de l’actualité en matière de mise en œuvre du principe de laïcité en France, elle voudrait simplement rappeler ceci…Lire la suite Burkini, suite… mais pas fin… Newsletter de la Vigie de la Laïcité n°12 bis Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s abonné·e·s à notre newsletter,La décision rendue ce 21 juin 2022 par le Conseil d’État dans l’affaire du burkini dans les piscines grenobloises est importante à plus d’un titre. D’abord et avant tout, parce qu’elle rappelle que le principe de laïcité ne s’oppose pas à la liberté religieuse ni n’impose aux personnes de s’abstenir de manifester leur religion dans la sphère publique -et, ici, lorsqu’elles fréquentent les services publics. Ensuite parce que, de manière qui laisse présager des difficultés futures d’application et d’interprétation, le Conseil confirme que le règlement de la municipalité grenobloise attaqué porte atteinte aux principes de laïcité et de neutralité. Il n’en reste pas moins que la solution ainsi forgée par le Conseil d’État expose assurément à de nombreux futurs contentieux, dès lors qu’elle revient en fait à ouvrir la voie à la contestation de nombreux actes au motif qu’ils auraient en fait été pris pour satisfaire telle ou telle revendication spécifique… À LIRE L’analyse juridique de Stéphanie Hennette Vauchez Lire la suite Retrouvez toutes nos ressources sur notre nouveau site web Visiter le site [...] Lire la suite…25% des communes de Vendée sans école publique2 septembre 2022La rentrée scolaire a été l’occasion pour Ouest-France de faire, avec des responsables laïques, un point sur les communes vendéennes sans école publique. L’OVLGC vous invite à prendre connaissance de l’article publié le 1er septembre. [...] Lire la suite… Tweets de @VigieLaïcité